Volume 1 : Au-delà de l’horizon : les intérêts et l’avenir du Canada dans l’aérospatiale – Novembre 2012

Partie 3
Analyse et recommandations (suite)

Chapitre 3.4
Constituer une main-d'œuvre adéquate pour l'industrie aérospatiale

La compétitivité du secteur canadien de l'aérospatiale repose en partie sur une main-d'œuvre très instruite, notamment des ingénieurs, des techniciens, des technologues et du personnel de production hautement qualifiés. Cette main-d'œuvre est nécessaire non seulement dans le secteur de l'aérospatiale, mais aussi dans l'économie dans son ensemble, qui est de plus en plus tributaire d'un bassin de jeunes déterminés à faire carrière en sciences, en technologie, en ingénierie et en mathématiques. Puisque l'aérospatiale est considérée comme un secteur passionnant où la rémunération est relativement élevée, sa vitalité et la croissance d'un bassin de spécialistes dans les quatre domaines susmentionnés se renforcent mutuellement.

« Les travailleurs qualifiés doivent devenir plus adaptables et être prêts à assumer des fonctions complètement nouvelles comme dans les domaines suivants : les techniques de production allégée, la conception six sigma, les pratiques de génie concurrentes, la planification stratégique, le marketing et l'expansion des activités commerciales, la gestion de programmes, la gestion des chaînes d'approvisionnement, la gestion financière et la gestion des ressources humaines. Ces compétences, auxquelles s'ajoutent les compétences non techniques (interpersonnelles), occupent une place de plus en plus centrale dans la gestion des gros projets complexes, la création d'alliances internationales et la conquête des marchés. Les entreprises, en particulier les [petites et moyennes entreprises], sont maintenant aux prises avec la nécessité d'apprendre à gérer les nouvelles activités commerciales, de recruter et de former leurs employés pour qu'ils puissent s'en occuper, et de performer tant sur les plans des coûts, de la qualité et de la livraison, tout en s'efforçant de devenir le fournisseur de choix pour les produits et services à valeur ajoutée supérieure. »

Rapport final du Groupe de travail sur les gens et les compétences, septembre 2012.

À l'heure actuelle, l'industrie aérospatiale canadienne jouit d'un avantage concurrentiel grâce à une main-d'œuvre dont l'expertise et la productivité sont reconnues, mais cet avantage est menacé. Étant donné le profil démographique de la main-d'œuvre, l'industrie, les établissements d'enseignement supérieur, les syndicats et les gouvernements doivent concerter leurs efforts pour consolider la base de compétences du secteur de l'aérospatiale. Une pénurie de travailleurs d'expérience spécialisés en aérospatiale est prévue au cours des prochaines décennies, particulièrement pour les postes axés sur l'ingénierie, la technologie et la supervision. En fait, certaines entreprises aérospatiales se disent déjà aux prises avec une pénurie.

« Les talents stratégiques sont de plus en plus mobiles et contribuent de façon croissante à la prospérité économique des centres urbains. Dans les décisions d'investissement des entreprises de l'aérospatiale, ces travailleurs spécialisés constituent habituellement un facteur de localisation déterminant. Bref, la notion de talent associée aux métropoles représente un atout de premier plan dans l'économie fondée sur le savoir et l'innovation.

La concurrence pour la main-d'œuvre qualifiée est aujourd'hui devenue planétaire, incluant des pays qui, comme le Canada, font face à des enjeux démographiques, mais aussi des pays comme le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine (le BRIC), qui vivent des cycles continus de croissance économique. »

Montréal International, Soutenir l'attractivité de l'industrie aérospatiale du Grand Montréal, mémoire présenté dans le cadre de l'Examen de l'aérospatiale.

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[traduction] « Selon les entreprises aérospatiales et spatiales, les plus grands défis liés au recrutement et au maintien en poste de personnel concernent les professions et les métiers considérés comme hautement qualifiés, techniques et spécialisés. »

Prism Economics and Analysis, Current and Future Human Capital Needs in the Aerospace Industry and Strategies for Harnessing the Potential Workforce, rapport de recherche commandé dans le cadre de l'Examen de l'aérospatiale, juillet 2012.

Les efforts déployés pour renforcer la base de compétences en aérospatiale doivent viser non seulement à inciter des jeunes talentueux à étudier dans les domaines voulus, mais aussi à favoriser le perfectionnement continu des compétences. En raison des réalités mondiales qui obligent l'industrie à constamment s'adapter aux progrès technologiques, à l'évolution des marchés et des exigences réglementaires ainsi qu'aux nouvelles méthodes de conception et de fabrication, les employés des ateliers et des laboratoires doivent sans cesse apprendre et s'adapter. Comme en fait état le Rapport final du Groupe de travail sur les gens et les compétences, « les entreprises qui réussiront sur les marchés seront celles qui non seulement auront accès à une main-d'œuvre hautement qualifiée et adaptable, mais qui parviendront aussi à mettre à jour régulièrement les compétences de cette main-d'œuvre à long terme ». Les concurrents étrangers de l'industrie aérospatiale canadienne déploient des ressources publiques pour que leur effectif possède les compétences voulues et qu'il puisse réagir rapidement au changement. Par exemple, ils financent des programmes de formation personnalisés, offrent des encouragements fiscaux à la formation, et versent des subventions pour le perfectionnement des compétences de la main-d'œuvre.

Enfin, pour créer et maintenir une main-d'œuvre qualifiée et souple dans l'industrie aérospatiale, il faut mettre à la disposition des établissements d'enseignement supérieur et de recherche une infrastructure moderne.

Pôle de formation et d'innovation en aérospatiale en Allemagne

Le nouveau Bavarian International Campus Aerospace and Security (BICAS) a été lancé en 2012 au siège de l'European Aeronautic Defence and Space Company (EADS) à Ottobrunn, en Allemagne. Dans cette installation unique en son genre — créée par le Groupe EADS et six autres partenaires fondateurs avec l'aide du Land de Bavière —, des universités et des établissements de recherche se sont associés pour créer un campus universitaire sur un site industriel.

Ottobrunn est l'un des principaux emplacements d'EADS Innovation Works, la division de recherche du groupe, qui relève de son bureau technique. Le BICAS reposera sur trois « piliers » : les projets de recherche, l'équipement scientifique ainsi que l'enseignement et les programmes d'études. Le financement initial du projet, à hauteur de 20 millions d'euros (environ 26 millions de dollars), provient de la Bavière. À ce montant s'ajoute une contribution équivalente des investisseurs privés et de l'industrie, ce qui permettra de maintenir les activités sur le campus au cours des cinq prochaines années.

Les quatre grands domaines retenus pour le BICAS sont l'aérospatiale verte, la sécurité publique, les systèmes autonomes et les systèmes intégrés, l'objectif étant de former et de mobiliser les étudiants sur le front de l'innovation et de l'entrepreneuriat. Le BICAS offrira aussi une série de nouveaux programmes au niveau de la maîtrise, articulés autour des compétences en ingénierie et des capacités techniques nécessaires pour les programmes et les applications à venir dans le domaine de l'aérospatiale et de la sécurité.

Nombre de ces questions s'appliquent non seulement à l'industrie aérospatiale, mais aussi aux entreprises spatiales et aux autres secteurs tributaires de l'innovation qui exercent des activités en fabrication de pointe. La responsabilité première de prendre des mesures en conséquence incombe à l'industrie — en raison de ses impératifs commerciaux fondamentaux — et aux gouvernements provinciaux — parce que l'éducation relève de leur compétence. Mais le gouvernement fédéral a aussi un rôle à jouer. Les entreprises dynamiques et novatrices qui peuvent compter sur un effectif très instruit et hautement qualifié créent des retombées économiques pour le pays dans son ensemble, et elles contribuent à l'instauration d'une union économique solide. Par l'intermédiaire de Ressources humaines et Développement des compétences Canada, du CRSNG, de Citoyenneté et Immigration Canada, de la Fondation canadienne pour l'innovation et du régime fiscal, le gouvernement fédéral propose des programmes et du financement pour soutenir le perfectionnement des compétences, valoriser les talents canadiens et combler les pénuries de compétences persistantes. Les programmes ne visent généralement pas un secteur en particulier, mais une démarche plus ciblée permettra de mieux en tirer parti pour maintenir, voire renforcer, la compétitivité de la main-d'œuvre de l'industrie aérospatiale canadienne.

« Une main-d'œuvre compétente et souple est au cœur même des économies innovantes. Tous les secteurs de l'économie ont intérêt à instruire et former des Canadiens hautement qualifiés et compétents, et à bien les intégrer au marché du travail, tout en attirant et conservant les personnes compétentes au Canada. Bien que le développement des talents soit du ressort des provinces, le gouvernement du Canada joue un rôle important par l'entremise des conseils subventionnaires et peut mettre l'accent sur le déploiement de talents à l'appui de l'innovation en entreprise. »

Examen du soutien fédéral de la recherche-développement — Rapport final du groupe d'experts, Innovation Canada : Le pouvoir d'agir, le 17 octobre 2011, p. 5-14.

Recommandation no 15 : Promotion des études et de l'expérience en milieu de travail dans des domaines liés à l'aérospatiale et à l'espace

Les secteurs de l'aérospatiale et de l'espace offrent une multitude de possibilités aux jeunes Canadiens. Les programmes de sensibilisation créatifs et attrayants permettent de faire connaître aux élèves du primaire et du secondaire les possibilités de carrière dans les industries aérospatiale et spatiale et de les renseigner sur la formation — notamment les cours de sciences et de mathématiques — qui leur permettra de réaliser leur rêve. Et lorsque ces élèves entreprennent leurs études postsecondaires dans un domaine relié à l'aérospatiale, l'acquisition d'une expérience en milieu de travail et les programmes de transition peuvent les aider à réussir.

Le gouvernement fédéral ne peut obtenir ces résultats à lui seul. Il peut et doit travailler en collaboration avec l'industrie, les établissements d'enseignement supérieur et les gouvernements provinciaux pour comprendre les besoins en capital humain du secteur de l'aérospatiale et remédier aux pénuries de main-d'œuvre éventuelles qui nuiront à sa compétitivité à long terme si on ne les comble pas.

Il est recommandé que les programmes fédéraux soient utilisés — en collaboration avec l'industrie, le milieu académique, les syndicats et les provinces — pour inciter les jeunes à étudier en sciences, en technologie, en ingénierie et en mathématiques en général, et à faire carrière dans les industries aérospatiale et spatiale en particulier, pour aider les étudiants des collèges et des universités à acquérir des compétences pertinentes, pour faciliter la transition des nouveaux diplômés vers le monde du travail dans les industries aérospatiale et spatiale, et pour attirer des travailleurs qualifiés des industries aérospatiale et spatiale de l'étranger lorsque les efforts déployés pour accroître l'offre de main-d'œuvre au Canada ne permettent pas de répondre à la demande.

Dans une perspective à long terme, les initiatives de collaboration devraient viser en premier lieu à augmenter le nombre d'étudiants inscrits en sciences, en technologie, en ingénierie et en mathématiques ainsi que le taux d'étudiants qui terminent leurs études dans ces domaines, et à renseigner les jeunes sur les possibilités de carrière dans les domaines de l'aérospatiale et de l'espace. Des efforts particuliers s'imposent pour encourager les jeunes femmes — qui sont sous-représentées dans ces domaines — et les jeunes Autochtones — qui représentent une proportion croissante de la population et dont l'intégration dans le marché du travail pose parfois problème — à étudier dans ces domaines et dans les disciplines liées à l'aérospatiale et à l'espace.

Les gouvernements, l'industrie, les syndicats et le milieu académique devraient tous unir leurs efforts pour aider les étudiants des facultés d'ingénierie et des écoles de métiers à acquérir une expérience pratique dans les secteurs de l'aérospatiale et de l'espace grâce à des stages, à des projets de recherche appliquée, à des programmes d'alternance travail-études et à des programmes d'apprentis flexibles. Le gouvernement fédéral devrait contribuer à ces efforts de différentes façons, entre autres :

  • en assurant un appui plus ciblé aux stages des étudiants de premier cycle dans les entreprises aérospatiales et de l'espace, ce qui accélérera la progression des étudiants en ingénierie et améliorera leur employabilité après l'obtention de leur diplôme;
  • en renforçant le bassin de gens de métier qualifiés pour les industries aérospatiale et spatiale en appuyant les programmes d'alternance travail-études, les programmes d'apprentis flexibles et la transition entre les études postsecondaires et le monde du travail.

Si les efforts concertés décrits ci-dessus ne permettaient pas d'obtenir une main-d'œuvre qualifiée suffisante pour répondre aux besoins des industries aérospatiale et spatiale, le gouvernement fédéral devrait donner suite aux demandes des entreprises qui souhaitent avoir recours au régime d'immigration — y compris les modifications récemment annoncées pour faciliter l'immigration de gens de métier et de professionnels qualifiés — afin de combler les pénuries manifestes.

Recommandation no 16 : Appui au perfectionnement des compétences

Pour demeurer concurrentiels, les entreprises aérospatiales et leurs employés doivent constamment s'adapter à l'évolution des technologies, des produits et des exigences réglementaires. Pour leur part, les FEO et les entreprises de niveau 1 investissent déjà des montants considérables dans le perfectionnement continu des compétences et désignent parfois des équipes pour élaborer des programmes de formation interne. Les entreprises de niveaux 2 et 3, en particulier celles de petite taille, n'ont guère la capacité d'investir dans l'apprentissage et de s'adapter aux pressions, ce qui constitue l'une des raisons d'être des programmes de développement de fournisseurs dont il est question dans le cadre de la recommandation no 12.

Le perfectionnement continu des compétences est essentiel au dynamisme à long terme du secteur de l'aérospatiale et, par le fait même, à l'économie — et la main-d'œuvre canadienne compétente et polyvalente est l'une des principales raisons qui incitent les entreprises aérospatiales à s'établir et à rester dans notre pays. Les politiques et les programmes publics devraient donc tenir compte de ce facteur et favoriser le perfectionnement, ce qui n'est généralement pas le cas aujourd'hui. Une approche plus ouverte s'impose pour favoriser la présence d'une industrie d'envergure mondiale moderne et fondée sur l'innovation.

Il est recommandé que des mécanismes soient développés pour appuyer les efforts déployés par les entreprises aérospatiales afin de s'assurer, grâce au perfectionnement continu des compétences, que leur effectif demeure souple et à la fine pointe de la technologie.

Cet appui pourrait prendre différentes formes, par exemple :

  • un financement ou des crédits d'impôt pour les activités de développement de fournisseurs qui transfèrent des compétences aux travailleurs à l'échelle de la chaîne d'approvisionnement, car le risque se transmet des niveaux supérieurs aux niveaux inférieurs;
  • des subventions de formation aux employeurs qui s'associent avec des établissements d'enseignement supérieur pour élaborer des programmes de formation personnalisés qui aident les employés à travailler avec de nouvelles technologies ou de nouveaux produits;
  • des incitatifs fiscaux ciblés pour les employeurs qui investissent afin que leurs travailleurs suivent des cours accrédités dans des domaines tels que la technologie de fabrication ou de transport. Cette mesure devrait aller au-delà de la déduction générale pour les dépenses d'entreprise et viser à renforcer le bassin de gens de métier qualifiés au Canada.

Le coût de ce type de mesures pourrait être pris en charge à même les budgets des programmes actuels de perfectionnement des compétences ou les fonds dégagés grâce aux économies découlant du resserrement des critères d'admissibilité pour la RS&DE.

Recommandation no 17 : Cofinancement des infrastructures

Tant l'acquisition de compétences dans le cadre des études postsecondaires que le perfectionnement continu des connaissances pour la main-d'œuvre de l'industrie aérospatiale nécessitent l'accès à des infrastructures de formation à la fine pointe, par exemple des simulateurs et des moteurs. L'acquisition et l'entretien de ces infrastructures entraînent des coûts considérables. Cependant, si les infrastructures de recherche et de formation dans le domaine deviennent désuètes, les répercussions sur le perfectionnement des compétences et l'innovation peuvent être graves.

Il est recommandé que le gouvernement finance — conjointement avec l'industrie, les provinces et les établissements d'enseignement supérieur et de recherche — l'acquisition et l'entretien des infrastructures de pointe qui sont nécessaires pour assurer la formation et la recherche dans le domaine de l'aérospatiale.

Dans la mesure du possible, cette infrastructure devrait être établie dans des « pôles » accessibles à un large éventail d'entreprises, de chercheurs et d'étudiants. Compte tenu du niveau d'activité dans l'industrie aérospatiale à Montréal et à Toronto, ces villes figureraient de toute évidence au nombre des endroits appropriés pour créer ou soutenir ce type de pôles.

Certains organismes fédéraux de développement régional pourraient être en mesure d'appuyer des partenariats entre l'industrie et les établissements d'enseignement supérieur et de recherche reliés à l'infrastructure, pourvu que cette collaboration favorise la croissance économique et la prospérité. Une autre source de financement pourrait être la Fondation canadienne pour l'innovation, qui a pour mandat de financer des équipements, des laboratoires et d'autres éléments d'infrastructure de pointe, en collaboration avec les universités, les collèges et les établissements de recherche. Enfin, étant donné le rôle important qu'il joue dans la recherche en aérospatiale, le CNRC pourrait participer à la mise sur pied d'un pôle.

Pôles de formation et de recherche en aérospatiale

Un « pôle » de formation et de recherche en aérospatiale regroupe des collèges, des universités, des entreprises ainsi que des établissements de recherche et de transfert technologique bénéficiant de fonds publics qui sont établis à proximité les uns des autres, le but étant d'unir leurs efforts pour favoriser l'acquisition de compétences utiles et stimuler l'innovation. Par exemple, au Québec, l'École nationale d'aérotechnique et le Centre technologique en aérospatiale — doté de laboratoires et d'équipement de pointe — figurent au nombre des organisations qui travaillent en étroite collaboration avec l'industrie et les universités au sein de la grappe aérospatiale de Montréal.

Un nouveau campus, s'inspirant du modèle de pôle de formation et de recherche en aérospatiale en place ailleurs au Canada et dans le reste du monde, est actuellement proposé en Ontario. Il regrouperait notamment le Collège Centennial, l'Institut d'études aérospatiales de l'Université de Toronto et Bombardier. Comme en fait état un mémoire présenté dans le cadre de l'Examen de l'aérospatiale, le campus proposé viserait plusieurs objectifs :

[traduction] « L'une des principales contraintes à la croissance de l'industrie qui ont été relevées réside dans le vieillissement de l'effectif et la pénurie de main-d'œuvre qualifiée. La mise sur pied d'un campus aérospatial sur le site du Parc Downsview, mesure qui jouit d'un appui considérable, est notamment proposée pour résoudre ce problème. Ainsi, les meilleurs établissements d'enseignement supérieur ontariens seraient réunis dans le cadre d'un partenariat unique en son genre voué à développer des technologies novatrices, à faciliter la formation de la main-d'œuvre et le perfectionnement des compétences et à participer aux activités de développement de la chaîne d'approvisionnement. Ce campus, qui constituerait un point d'ancrage pour le couloir technologique de l'aérospatiale envisagé entre Toronto et Montréal, renforcerait les capacités de ces deux centres. »

Canada 2020, Taking Flight: Making an Ontario Aerospace Cluster a Reality — Detailed Report, mémoire présenté dans le cadre de l'Examen de l'aérospatiale.